고통

La douleur

La douleur ne disparaît jamais complètement. On apprend juste à vivre avec.


Bae. Ici tout le monde le connait. Ce n'était pas un grand consommateur, je dois l'avouer. Une ou deux fois par mois pour le kiffe. Il a commencé à réduire ses doses quand il a découvert cette fille... Soo, il me semble. Il n'arrêtait pas de dire que s'était juste une gamine de passage comme les autres. Mais nous, dans la cité, on savait bien qu'elle représentait plus pour lui. Quelle fille réussirait à réduire la consommation de drogue de Bae car elle prétend que c'est des cochonneries? *rire* Franchement, sous ces airs de gros durs, il n'en menait pas large. Au moindre appel manqués de cette fille, il se sentait mal. C'est dingue comme une rencontre peut changer un homme. A chaque fois qu'on parlait d'elle, ses yeux illuminaient. Et ils ne s'agissaient pas des reflets du lampadaires, vu qu'ils n'y en avaient pas. Notre cité est très mal équipée. Mais en même temps qui voudrait qu'elle soit lumineuses? Les échanges sont plus simples à faire incognito dans le noir. *rire*. Enfin. Ducoup, tu as fais ton choix? Comment ça tu prends rien? Me dis pas que t'ai venus là pour me faire parler de Bae. Comment tu t'appelles déjà? Dae-Hyun? Et bien Dae-Hyun si tu prends rien casse-toi. Aussi, je voulais te demander. Pourquoi t'arrêtes pas de toucher le mur?"

Dae-Hyun


"Je ne vois pas de quoi les gens me disent d'être coupable. J'ai appuyé sur l'accélérateur. Et alors? Elle ne m'a jamais demandé de ralentir. Cette voiture est venu percuter ma moto. Si elle s'était bien accroché, elle ne serait pas passée par dessus le capot et serait juste tombé comme moi. Forcément, depuis cet événement ma vie n'est plus la même. Tout le monde me voit comme un assassin. Je ne savais pas que tant de gens tenait à Soo. Cette fille était tellement... désespérée quand on s'est rencontré. Plutôt femme facile. Aucuns de ces proches ne m'a aimé. Un jour, Soo m'a expliqué qu'ils me trouvaient hautains. Moi? Hautain? J'ai ri et j'ai ensuite proposé de la ramener chez elle."

"Soo ne m'a jamais trop parlé de lui. Apparemment, malgré ses allures de bad boy, il avait un bon fond. Je ne l'ai vu que trois fois. Mais cela m'a amplement suffit. Je n'aimais pas sa façon de me regarder de haut en bas comme si j'était dévêtit. Ses sous-entendus souvent douteux vis-à-vis de la vie que je menais. Et moi, je me taisais. Lançant quelques fois des coups d’œil à Soo qui les ignorait avec un haussement d'épaules." 

                                                                  

   

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